le-top-10-des-fautes-d-orthographe

UNE EXPÉRIENCE a permis d’établir un palmarès des fautes les plus fréquentes commises par environ un millier d’étudiants en 1re année.

Voici le top 10 de leurs lacunes.

1. S’avérer. On ne dit pas que quelque chose s’est avéré vrai (c’est un pléonasme). Mais « cela s’est avéré » ou « cela s’est révélé vrai ».

2. « Après que » ou « Avant que ». Les temps de l’indicatif (passé) doivent suivre ces expressions (Correct : « après qu’il a dîné ») et non le temps du subjonctif (Incorrect « après qu’il ait dîné »).

3. Par contre. Pas incorrecte, cette locution est cependant souvent mal employée. Il faut lui préférer « en revanche ».

4. De façon à ce que. Non : on écrit « de façon que » !

5. A l’attention de. Ne pas confondre cette expression, utilisée pour un courrier, avec « à l’intention de » (qu’on emploie si par exemple on prépare un gâteau).

6. Participe présent ou adjectif ? « Un homme convainquant son public » (participe présent), mais « il donne un argument convaincant » (adjectif).

7. Second ou deuxième ? On ne termine jamais second du Tour de France? sauf s’ils n’étaient que deux à l’arrivée. En revanche, c’était bien la Seconde Guerre mondiale (il n’y en a pas eu de troisième).

8. Ceci ou cela ? « Ceci » désigne la chose la plus proche, « cela » la plus lointaine.

9. Cent et mille. Mille est invariable, mais pas cent. On écrit donc « deux cents », mais il n’y aura pas de pluriel si c’est « deux cent cinquante ».

10. Adjectif ou adverbe ? « Il escalade les plus hauts sommets possible» (sans accord, car il s’agit là d’un adverbe).